Bombardements de civils à Mweso : Le notable Valentin Kaneno parle d’un acte barbare et lâche (Voici son message à la population)
Après le bombardement jeudi 25 janvier des habitations civiles qui a fait près d’une vingtaine de morts et de blessés à Mweso dans la chefferie des Bashali en territoire de Masisi, les réactions fusent de partout.
L’un des notables du territoire de Masisi, Valentin Kaneno qualifie cet acte d’une barbarie humaine inacceptable qui cherche à justifier une guerre absurde. Il appelle à cet effet la population de Masisi en général et celle de Mweso en particulier à la solidarité et à une vigilance tous azimuts.
Sidéré par toutes ces morts innocentes, Valentin Kaneno présente ses condoléances à la population et exige que la justice nationale et internationale s’impliquent afin que les auteurs soient sévèrement punis.
Voici son message à la population :
« Chers habitants de Masisi et en particulier de Mweso, je tiens à vous adresser mes condoléances les plus sincères suite au drame qui s’est produit ce jeudi 25 janvier 2024. La barbarie humaine dont vous êtes les victimes est tout simplement inacceptable et nous devons nous unir pour condamner de tels actes. Cette violence injustifiée qui vise à justifier une guerre absurde doit être prise très au sérieux et nous devons rester vigilants pour nous protéger les uns les autres »
« Je partage votre douleur et votre tristesse en ces temps difficiles et je vous assure de ma solidarité en tant qu’être humain. Nous demandons que justice soit rendue et que les responsables de ces actes odieux soient dans les viseurs de la justice tant nationale qu’internationale.. Nous devons tous nous efforcer de vivre ensemble dans la paix et l’harmonie, en mettant de côté les différences et les divergences et cela nous évitera de jouer le jeu de l’ennemi»
«Mes pensées et mes prières vous accompagnent dans cette période difficile. Restons forts et unis face à cette violence gratuite»
En rappel, deux bombes sont tombées en pleine cité de Mweso, lors des affrontements entre les M23 et les FARDC jeudi 25 janvier, faisant un total de 19 civils tués et 27 blessés comme bilan provisoire, tel que publié par l’armée. Celle-ci a précisé que ces bombes ont été larguées par les rebelles du M23/RDF.
Jérémie Kabali