RDC-Urgent : Cette maladie devient un danger imminent et mortel qu’on doit éviter dans le camps de déplacés !


La province du Kwilu, en République Démocratique du Congo (RDC), est désormais confrontée à l’épidémie de Monkeypox, une maladie virale qui continue de se propager à travers le pays. Selon les autorités sanitaires provinciales, quatorze cas ont été confirmés, dont trois ont malheureusement conduit au décès des patients.

Les zones de santé de Djuma, dans le territoire de Bulungu, et de Mokala, dans le territoire d’Idiofa, sont particulièrement touchées. Djuma a rapporté neuf cas, dont deux décès, tandis que Mokala a enregistré un décès parmi les cas recensés.

Contexte et Facteurs de Propagation

Dr. Titus Mafolo, chef intérimaire de la division provinciale de la santé, a mis en lumière plusieurs facteurs contribuant à la propagation du virus dans la région. Mokala, proche de la forêt équatoriale, est particulièrement exposée en raison de sa proximité avec des zones où le virus est endémique. De plus, les échanges commerciaux intenses entre le Kwilu et la province voisine de Maï-Ndombe, qui a également signalé plusieurs cas de Monkeypox, sont considérés comme un facteur clé de la transmission interprovinciale.

Dr. Mafolo a déclaré : « La proximité de Mokala avec la forêt équatoriale crée un environnement propice à la transmission du Monkeypox. Les interactions commerciales régulières avec le Maï-Ndombe, une province déjà affectée, ont sans doute facilité la propagation de la maladie dans le Kwilu. »

Mesures de Prévention et de Contrôle

Pour lutter contre la propagation du virus, la division provinciale de la santé mise sur la sensibilisation des populations locales. Les autorités sanitaires recommandent aux habitants de consulter immédiatement les structures médicales en cas de symptômes suspects afin de bénéficier d’une prise en charge rapide et adéquate.

En outre, des efforts supplémentaires sont en cours pour renforcer la surveillance épidémiologique dans la province. Les équipes de santé cherchent activement à identifier et à isoler les cas non déclarés qui pourraient encore se cacher au sein de la communauté, dans le but de limiter la propagation du Monkeypox.

Sources et Références

Les informations contenues dans cet article sont basées sur les déclarations de Dr. Titus Mafolo, chef intérimaire de la division provinciale de la santé, ainsi que sur des rapports officiels de la province du Kwilu. Ces données ont été collectées et mises à jour par les autorités sanitaires locales en collaboration avec l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB).

Prévention et Traitement

Le Monkeypox est une maladie virale zoonotique, ce qui signifie qu’il est transmis de l’animal à l’homme, principalement à travers des contacts avec des animaux sauvages infectés. Pour se protéger, il est recommandé de limiter les interactions avec les animaux potentiellement porteurs du virus et d’éviter de consommer leur viande. En cas de suspicion de Monkeypox, un isolement immédiat du patient et un traitement symptomatique sont essentiels pour prévenir la propagation du virus.

Les autorités continuent de sensibiliser la population sur les mesures préventives, telles que l’hygiène des mains, l’usage de masques en cas de contacts rapprochés avec des individus symptomatiques, et la vaccination des groupes à risque, le cas échéant.


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