Guerre dans l’Est : le gouvernement congolais appelle à des sanctions concrètes contre le Rwanda
Dans un communiqué récemment diffusé, le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a vivement condamné les bombardements perpétrés près de la ville de Goma, attribués aux rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. L’incident a entraîné la mort d’au moins 15 civils et blessé 35 autres.
Dans une déclaration sans équivoque, le gouvernement congolais a exigé des mesures fermes de la part de la communauté internationale à l’encontre du Rwanda. « Il est urgent que la communauté internationale prenne des sanctions politiques et économiques conséquentes pour contraindre le Rwanda à abandonner ses aventures terroristes et meurtrières sur le territoire congolais », a déclaré un porte-parole du gouvernement congolais.
La RDC a également souligné son engagement envers le processus de Luanda, initié par le président angolais João Lourenço, dans le but de parvenir à une solution négociée aux tensions à la frontière. Cependant, face à la récurrence des attaques et à l’implication présumée du Rwanda dans le conflit, Kinshasa se réserve le droit de tirer toutes les conséquences de ce processus.
Le processus de Luanda vise à résoudre les différends entre les pays de la région des Grands Lacs, notamment en ce qui concerne les groupes armés opérant dans l’est de la RDC. Le gouvernement congolais appelle désormais le facilitateur de ce processus à prendre ses responsabilités et à intensifier les efforts pour trouver une issue pacifique à la situation.
Cet appel du gouvernement congolais survient dans un contexte de tensions croissantes à la frontière entre la RDC et le Rwanda, exacerbées par des incidents violents et des accusations réciproques. Les récents bombardements près de Goma ont suscité une vive réaction de la part des autorités congolaises, qui appellent désormais à des mesures internationales concrètes pour mettre fin à l’ingérence présumée du Rwanda dans la région.
Abiël Bushoki