Nord-Kivu : au moins 7 civils tués par balles et coups de manchette dans un centre de santé à Mangina (Beni)
Une nouvelle attaque d’une violence choquante a secoué la commune de Mangina, située à l’ouest du territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo. Des rebelles présumés de l’ADF ont pris pour cible un centre de santé, laissant derrière eux un bilan tragique. Au moins sept civils, dont deux femmes, ont perdu la vie, victimes de balles et de coups de machette.
L’attaque, survenue ce mardi 2 avril, a débuté vers 10 heures locales, selon les témoignages. Les assaillants ont pris pour cible le centre de santé de référence de Mangodomu, qu’ils ont pillé et incendié. « Nous sommes en train d’éteindre le feu au centre de santé de référence, mais le bilan provisoire fait état de 7 civils tués », a déclaré Monsieur Kakule Vunyatsi, responsable de la société civile de Mangina, à nos confrères de Actualités.cd.
Les victimes ont été prises par surprise alors qu’elles se préparaient à vaquer à leurs activités quotidiennes dans la cité. Plusieurs personnes sont également portées disparues, s’ajoutant à l’angoisse et à l’incertitude qui règnent dans la région.
Les forces de sécurité locales ont réagi à l’attaque, engagées dans des affrontements avec les assaillants. Selon le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1 grand-nord, le capitaine Anthony Mwalushayi, quatre terroristes ADF ont été neutralisés au cours des opérations. De plus, quatre jeunes filles ont été sauvées des mains des assaillants.
« En fuite vers Mantumbi, les terroristes islamistes MTM/ISCAP ont rencontré sur leur chemin les Forces Armées de la République Démocratique du Congo qui venaient renforcer les troupes de Mangina. Bilan provisoire d’affrontements : 4 terroristes ADF neutralisés et 4 jeunes filles kidnappées par les djihadistes, ont été libérées », a souligné cet officier.
Cette attaque marque l’une des plus meurtrières enregistrées dans la région, venant après une précédente attaque qui avait coûté la vie à 12 personnes dans le quartier Saio de la ville de Beni, fin mars dernier.
La rédaction