Urgent-Goma : 2 morts et plusieurs blessés après une pluie torrentielle au Camp de Bulengo ce 14 mars
Une tragédie a frappé la ville de Goma, dans l’est de la République Démocratique du Congo, lorsqu’une pluie diluvienne s’est abattue sur le camp des déplacés de Bulengo au quartier Lac Vert. Dans l’après-midi de ce jeudi 14 mars 2024, les rues ont été transformées en cours d’eau impétueux, causant la destruction des huttes de fortune des déplacés et la perte de vies humaines.
Le bilan préliminaire, dressé par le chef du site, est des plus sombres. Une maman d’une quarantaine d’années et un nourrisson âgé d’au moins deux mois ont perdu la vie dans cette tragédie. Ils ont été mortellement blessés par des débris emportés par le vent violent et les effondrements de bâtiments précaires. En outre, quinze autres personnes ont été blessées, tandis que des dizaines de huttes ont été réduites en décombres et une dizaine de tonnes de farine mouillées, ajoutant à l’ampleur du drame.
Les dégâts ne se sont pas limités aux habitations des déplacés. Des infrastructures essentielles telles que des hangars et des toilettes, érigés par des organisations humanitaires dans le camp, ont également été endommagées par cette catastrophe naturelle dévastatrice. Même le bureau administratif du site n’a pas été épargné.
Dans ce contexte de détresse, Mahoro Faustin, représentant des déplacés de Bulengo, lance un appel urgent aux autorités congolaises, aux organisations humanitaires et à toute personne disposée à offrir leur aide. Les familles déjà éprouvées par la crise du M23 et désormais victimes de cette catastrophe ont besoin d’un soutien immédiat pour se reconstruire et se réintégrer dans la société.
Face à cette tragédie, il est impératif que la solidarité prévale et que des mesures concrètes soient prises pour soulager les souffrances des personnes affectées et reconstruire ce qui a été détruit. En ces temps d’adversité, l’unité et l’empathie sont les seuls remèdes capables d’apporter un peu de réconfort aux victimes de cette calamité.
Abiel Bushoki