Masisi : les rebelles du M23 signalés à Lutobogo et Buzirambavu près de Sake, voici la situation de ce 18 février
Invisibles dans certaines positions porches de Sake le samedi 17 février, les rebelles du M23 sont réapparus ce dimanche 18 février 2024 à Lutobogo, sur la route Sake-Mushaki et au dessus des antennes vers Buzirambavu, colline surplombant cette agglomération du groupement Kamuronza (territoire de Masisi).
La nouvelle est confirmée par plusieurs sources dont la société civile locale, qui indiquent que le M23 et ses partenaires blancs, sont visibles à Lutobogo non loin de l’école secondaire Lycée Pain de Vie, environ 3 Kilomètres du centre de Sake. Ces derniers seraient en train de se cacher dans des arbres et sur les toits des maisons d’habitation pour probablement repérer discrètement leurs cibles.
« Nous les avons vu dans des arbres, parmi eux il y a des blancs. Ils se camouflent dans des arbres et sur les toits des maisons. Ils se cachaient dans l’arbre (Kivumu), près du Lycée Pain de Vie », indique l’une de nos sources.
Ce dimanche, un petit échange de tirs a été notifié entre les wazalendo en patrouille de reconnaissance et les rebelles du M23 près de cette école. D’autres sources rapportent la présence des mêmes rebelles sur la colline de Buzirambavu au dessus des antennes, environ 5km de Sake, et ce, après avoir été repoussés par les résistants wazalendo le samedi.
À en croire une source bien renseignée, sur d’autres lignes autour de Sake comme Kimoka, les rebelles du M23 sont désormais repoussés près de Malehe (±5km de Sake) et vers Ngumba sur la route Sake-Kirotshe ( ±3km).
Pendant que la cité de Sake située à plus ou moins 20 kilomètres de Goma demeure sous contrôle des FARDC et résistants wazalendo, ses habitants se sont réfugiés en masse à Mugunga où un site a été créé dans l’urgence, certains ont emporté la route de Nzulo et d’autres dans des familles d’accueil à Goma.
Depuis le lundi 12 février, ces habitants qui ont tout perdu suite aux pillages systématiques orchestrés de leurs maisons d’habitation par des éléments incontrôlés, craignent de regagner leurs domiciles suite à la proximité des rebelles, aux bombes larguées par le M23 et aux combats qui y sont fréquemment enregistrés.
La rédaction