Vive tension dans l’EAC : le Burundi ferme sa frontière avec le Rwanda, accusé de l’insécuriser
La tension ne cesse de monter entre certains pays membres de l’East African Community (EAC). Ce jeudi 11 janvier, la République du Burundi a fermé sa frontière avec le Rwanda qu’il accuse de soutenir des rebelles qui mettent en mal la quiétude de la population burundaise.
Selon le Burundi, le groupe RED-Tabara, accusé d’être soutenu par le Rwanda a lancé une attaque le 22 décembre près de la frontière avec la République démocratique du Congo tuant 20 personnes, dont des femmes et des enfants.
« En date du 22 décembre 2023, vers 20 heures 40’, 9 ménages ont été la cible d’une attaque meurtrière dans le secteur de Vugizo situé tout près de la frontière de la République du Burundi avec la République démocratique du Congo dans la province de Bujumbura. Dans cette attaque lâche, 20 personnes ont été assassinées dont 12 enfants, 3 femmes et 5 hommes », avait déclaré Jérôme Niyonzima, secrétaire général de l’Etat.
Une attaque qui était revendiqué par le mouvement rebelle burundais RED-TABARA (Résistance pour un Etat de droit) basé à l’est de la RDC.
Le 30 décembre dernier, le président burundais Evariste Ndayishimiye avait accusé le Rwanda de soutenir ces rebelles, des accusations qui étaient démenties par Kigali.
Il faut rappeler que le pays de Paul Kagame est également accusé par la République Démocratique du Congo de soutenir les rebelles du M23 qui occupent une bonne partie des territoires de Rusthuru, Masisi et Nyiragongo. Ces accusations ont même étaient vérifiées et confirmées à plusieurs reprises par des experts de l’ONU.
La rédaction