RDC : 10 ans après sa mort, la détermination patriotique de Mamadou Ndala toujours dans la conscience des congolais

Dix ans plus tard, la population congolaise et celle du Nord-Kivu en particulier s’est souvenue du Colonel Mamadou Mustafa Ndala qui avait été tué dans une embuscade tendue près de l’aéroport de Beni (Nord-Kivu), le 2 janvier 2014.

Avec plus de 12 traces de balle dans son corps, Mamadou Ndala disait : « Si nous faisons ça pour notre état, c’est l’amour du pays, c’est l’amour de notre peuple et c’est la défense de notre intégrité territoriale ».

Malgré cette décennie enregistrée depuis la disparition du vaillant combattant, Mamadou Ndala, beaucoup de zones d’ombre demeurent dans cette affaire. Cependant, diverses sources évoquent la piste d’un règlement de comptes internes à l’armée alors que les voix officielles privilégiaient la thèse d’une responsabilité des combattants ADF.

Pour mémoire, Mamadou Ndala et ses hommes se rendaient le 02 janvier 2014 à Eringeti dans le cadre des opérations futures contre les ADF. Le bilan officiel de ladite embuscade était de trois morts dont deux gardes du Colonel et cinq blessés.

Réputé dans la région pour sa bravoure, cet officier des FARDC, avait été tragiquement assassiné, alors qu’il venait de mener quelques semaines plus tôt l’opération militaire qui avait libéré la ville de Goma d’une incursion de la rébellion du M23 dorénavant soutenue par le Rwanda voisin.

Après plus d’un mois d’audiences à Beni ville, en mi-novembre 2014, la cour opérationnelle militaire du Nord-Kivu avait conclu que la mort du colonel Mamadou Ndala avait été planifiée par des militaires congolais et exécutée par des rebelles ougandais (ADF). A l’époque, le lieutenant-colonel Birocho Nzanzu avait été notamment reconnu coupable de « trahison » et de « complicité avec un mouvement terroriste. Il avait été condamné à mort et au versement d’une amende de près de trois millions de dollars de dommages et intérêts. Reconnu comme son complice, le lieutenant-colonel Kamulete, avait lui été condamné à 20 ans de prison.Les majors Ngabo et Viviane Masika, eux, étaient reconnus coupables de dissipation d’effets militaires et vol simple. Ils avaient été condamnés chacun à 12 mois de prison.

Rappelons-le, Mamadou Ndala avait été élevé au grade de général à titre posthume, après sa mort.

Cedrick Sadiki Mbala

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